Volatile / Dessin Josef Jouanlong
Volatile / Dessin Josef Jouanlong
Photo : Dominique Piollet
Photo : Dominique Piollet

Captation vidéo / Crédit l'établi / Emmanuel de l'établi

Après Karawane ( Hugo Ball ) voici " Volatile " :

 

Il se déroule en 7 parties comme 7 planches de recherches :

 

Je piaille.

Tu roucoules.

Il raille.

Nous jacassons.

Vous siiflez.

Ils tiraillent.

Migrer - Cicada Orni

 
L'idée est d'avoir pris comme base les cris et chants d'oiseaux et de les avoir travaillés en direction du mouvement.

Du mouvement sonore qu'ils sont dans le décor.
Mais aussi le mouvement des populations que l'on déplace.


Une voix, qui pourrait être celle de Jankélévitch, ponctue et constate, amère, les 7 planches.

 

Est-ce que ça m'explique un phénomène ethnique ?

 

Dans ce solo la part de rituels dansés s'est aussi accrûe comme un besoin de renfocer le chant dans la topographie de sa voix.

 

Je garde en mémoire / toujours / un chant d'oiseau dans mon enfance / dans le Var.

 

 

Volatile a été joué :

 

- au Café du Parvis / Scène Nationale Tarbes Pyrénées ( Tarbes ) / Juin 2014 / en   écho de  l'oeuvre de Céleste Boursier Meugenot " Here to ear ".

- Pour l''Errobiko Festibala ( Itxassou ) / Juillet 2014

- Pour le Festival " Le Grain de la voix " ( Pau ) / Octobre 2014

- A la Fonderie ( Le Mans ) / Décembre 2014

- Au Studio Amanita ( Anglet ) / Janvier 2015

- Pour le Festival " Poésies croisées " ( Rochefort sur Loire ) / Juillet 2015

- Au Splendid ( Langoiran ) / Avril 2016

- A l'Atelier Dantza ( Pau ) / Mai 2016

 - A l'établi ( Mirepeix 64 ) / Septembre 2020

J’ai manqué deux des trois concerts du Pré des Artistes, mais j’étais là pour Frédéric Jouanlong et son solo Volatile. Même saboté par une technique rétive - un ampli intermittent - , Jouanlong sait captiver son auditoire et ne plus le lâcher. Palette vocale et expressive élargie depuis ses débuts en solo (on se souvient de Karawane, d’après Hugo Ball), ce fils spirituel de Phil Minton, Beñat Achiary et Ghedalia Tazartès pour la musique et probablement d’Olivier de Sagazan pour le théâtre, déploie un univers singulier, d’une poésie déchirée entre colère, tragique et dérision, au carrefour du théâtre du mouvement et de la vocalité non-conventionnelle. Prenant. ( Diane Gastellu - Citizen jazz Décembre 2014 )